LA RÉGION DE SANTA BARBARA – HONDURASSanta Barbara (Honduras) est un massif montagneux de plus de 121,3 km2 de superficie et d’une altitude maximale de 2750 mètres au-dessus du niveau de la mer, qui est principalement une réserve de forêt vierge, déclarée parc national depuis 1987. Santa Bárbara est l’un des sept départements créés à l’origine par le premier chef d’État du Honduras, Dionisio de Herrera, le 28 juin 1825. Ce département se caractérise par sa production de café, de junk, d’aliments et de produits artisanaux.
Santa Barbara est connue comme la terre du « junco et du café ». La plupart des autochtones de la région ont commencé à cultiver le café dans les années 1940, principalement dans les basses terres, bien qu’il s’agisse toujours d’une culture secondaire. Le café est devenu la principale culture de la région dans les années 70, en raison de la hausse des prix à cette époque. Les variétés les plus utilisées sont le Typica et le Bourbon. Depuis lors, le café est à la base de l’économie de ces communautés et constitue un élément culturel important.
La région caféière de Santa Barbara se caractérise par sa situation entre des montagnes avec des forêts tropicales et nuageuses et une forte influence environnementale du lac naturel appelé Yojoa.
LA RÉGION DE JIMMA – ETHIOPIE
Jimma est une terre d’origine du café.
Cette appellation bénéficie d’un environnement naturel riche où le café se développe majoritairement à l’ombre de grands arbres endémiques.
Le café produit ici offre des tasses de belles qualités. Pourtant cette appellation a mis un peu plus de temps à rejoindre la scène du café de spécialité internationale.
Le travail des producteurs locaux et l’organisation de ces caféiculteurs a permis de révéler le potentiel des cafés de Jimma, en assurant traçabilité et qualité.
L’ETHIOPIE
C’est plus de 400 000 hectares de zone de culture du café et le 5ème producteur mondial.
L’Ethiopie est le pays d’origine de l’arabica et offre une diversité inégalée sur la planète café, en termes de terroirs, de biodiversité et de pratiques.
Les forêts ombrophiles d’altitude, dans la partie sud-ouest de l’actuelle Ethiopie sont le berceau de l’arabica. Les producteurs utilisent ces forêts pour la culture du café dans le cadre de systèmes agroforestiers plus ou moins complexes.
Aujourd’hui, les réserves de biosphère du Kaffa et Yayu sont protégées par l’Unesco.
Dans ces réserves, il y a probablement des milliers de variétés non identifiées, 150 identifiées, 35 distribuées par le Jimma Research Center (JRC).
Ce réservoir de variétés est une sorte de compte d’épargne dans lequel les chercheurs du JRA comme les producteurs vont piocher pour faire face, par exemple, à des maladies comme la rouille ou s’adapter aux nouvelles altitudes de cultures et au changement climatique.
Dans la nature, les caféiers sauvages poussent de 500 m à 2 400 m d’altitude.
Les fermiers, forts d’une connaissance fine des forêts, ont développé des systèmes agraires originaux et résilients. Dans le sud-ouest, dans les zones d’appellation Jimma-Limmu-Gera, Nekemte, Kaffa, dans le sud dans les aires d’appellation Guji, West Arsi, le système de semi-forêt domine.
Au sud (Yirgacheffe, Sidama) et à l’est (Harrar), le verger (garden) domine avec des variantes plus ou moins agroforestières.
Le café est cultivé principalement sur les hautes-terres de la partie sud et sud-ouest du pays à des altitudes allant de 1100 m à 2 400 m.
La récolte coïncide généralement avec la saison sèche dans beaucoup de régions, ce qui permet un séchage au soleil sur table.
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